Ligue 1 2012-2013
Page 7 sur 8 • Partagez
Page 7 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Re: Ligue 1 2012-2013
Lille perd et est out. Il n'y a plus que Lyon pour nous menacer. J'aimerais bien que Paris fasse un mauvais résultat contre Valenciennes et perde contre Lyon. Si on gagne nos matches, on se rapprochera. On sera pas champion pour autant mais on fera un digne second.
deco@marseille- Messages : 3855
Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Ligue 1 2012-2013
lille était déjà hors course pour rattraper l'om depuis la confrontation entre les deux équipes
c'est surtout lyon qui peut faire la grosse affaire du week end
puisqu'avec la défaite de lille et le nul de sainté, sauf faute professionnelle sur les 3 dernières journées, ils s'assurent le podium en cas de victoire demain
avec l'om qui s'est assuré la seconde place, là aussi sauf faute professionnelle sur les 3 dernières journées, on aura donc peut être demain le podium dans l'ordre
lille a lancé son sprint final trop tôt et n'a pas tenu la distance
en même temps ils avaient pas le choix tant ils partaient de loin
j'ai foiré mon prono, je pensais que le losc serait le plus dangereux rival pour l'om
en même temps tant mieux, ils ont déjà fait le gros coup de l'année avec le recrutement de thauvin, ça évitera qu'ils nous concurrencent également sur les pistes estivales.
ils pourraient même être tentés de faire une grosse vente pour faire rentrer de l'argent et quasiment tous leurs joueurs seraient les bienvenus à l'om
c'est surtout lyon qui peut faire la grosse affaire du week end
puisqu'avec la défaite de lille et le nul de sainté, sauf faute professionnelle sur les 3 dernières journées, ils s'assurent le podium en cas de victoire demain
avec l'om qui s'est assuré la seconde place, là aussi sauf faute professionnelle sur les 3 dernières journées, on aura donc peut être demain le podium dans l'ordre
lille a lancé son sprint final trop tôt et n'a pas tenu la distance
en même temps ils avaient pas le choix tant ils partaient de loin
j'ai foiré mon prono, je pensais que le losc serait le plus dangereux rival pour l'om
en même temps tant mieux, ils ont déjà fait le gros coup de l'année avec le recrutement de thauvin, ça évitera qu'ils nous concurrencent également sur les pistes estivales.
ils pourraient même être tentés de faire une grosse vente pour faire rentrer de l'argent et quasiment tous leurs joueurs seraient les bienvenus à l'om
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
Finalement Lyon va jouer sa place sur le podium dans son prochain match face à Nice. Un nul nous arrangerait et eux aussi...plus qu'à espérer. Parce qu'ils s'accrochent quand même pas mal, les salauds.
Puel a l'occasion de jouer un sacré tour de revanche à Lyon.
Puel a l'occasion de jouer un sacré tour de revanche à Lyon.
Re: Ligue 1 2012-2013
si les deux clubs se maintiennent, les derbys corses se joueront sur le continent et à huit clos l'an prochain
décision radicale mais justifiée après les évènements graves et à répétition qui ont lieu lors de ces matchs
décision radicale mais justifiée après les évènements graves et à répétition qui ont lieu lors de ces matchs
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
On a eu des interdictions de supporters pour moins que ça effectivement. Sauf qu'à huis clos ça va fritter à l'extérieur.
_________________
Re: Ligue 1 2012-2013
Le maillot du PSG est le prefere des joueurs. C'est vrai qu'il est beau. Le notre est deuxieme, St-Etienne est sur le podium.
deco@marseille- Messages : 3855
Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Ligue 1 2012-2013
ça va se jouer entre troyes évian et Nancy pour la relégation
un seul des 3 s'en sortira
au dessus, avec 39 points les clubs semblent sauvés
un seul des 3 s'en sortira
au dessus, avec 39 points les clubs semblent sauvés
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
nice et sainté ont calé
c'est probablement fini pour les deux nice comptant 3 points de retard et une différence de buts nettement inférieurre à celle de lyon avant le match de ce soir et sainté en comptant 4.
si lyon prend au moins 3 points sur ses 3 derniers matchs ils sont surs de finir devant.
lille a un peu plus d'espoir avec 3 points de retard et une différence de buts proche de celle de lyon mais si ces derniers prennent 4 points c'est fini pour les nordistes.
donc gros avantage pour l'OL
c'est probablement fini pour les deux nice comptant 3 points de retard et une différence de buts nettement inférieurre à celle de lyon avant le match de ce soir et sainté en comptant 4.
si lyon prend au moins 3 points sur ses 3 derniers matchs ils sont surs de finir devant.
lille a un peu plus d'espoir avec 3 points de retard et une différence de buts proche de celle de lyon mais si ces derniers prennent 4 points c'est fini pour les nordistes.
donc gros avantage pour l'OL
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
merci aux parisiens d'avoir mis fin à ce chambrage qui avait trop duré.
ça aurait vraiment pas été très fair play de continuer à nous laisser croire au titre.
on est second, personne n'aurait parié un kopec là dessus, très bonne saison
ça aurait vraiment pas été très fair play de continuer à nous laisser croire au titre.
on est second, personne n'aurait parié un kopec là dessus, très bonne saison
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
Ben, je suis degoute quand meme. Paris champion, ca me fait chier.
deco@marseille- Messages : 3855
Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Ligue 1 2012-2013
Tant que c'est pas l'om que ce soit Paris ou un autre je m'en fous.
De toute façon avec leurs moyens il faut s'y habituer même si on peut espérer rivaliser d'ici deux ou trois ans si on gère bien.
De toute façon avec leurs moyens il faut s'y habituer même si on peut espérer rivaliser d'ici deux ou trois ans si on gère bien.
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
nantes et Guingamp en L1
ça fera 4 clubs bretons l'an prochain, ça va en faire des "derbies" !
et encore, la bretagne rate le grand chelem avec la relégation de brest sinon les 5 clubs auraient été présents
ça fera 4 clubs bretons l'an prochain, ça va en faire des "derbies" !
et encore, la bretagne rate le grand chelem avec la relégation de brest sinon les 5 clubs auraient été présents
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
parce qu'il n'y a pas qu'à paris qu'on trouve des attardés :
Une bagarre entre supporters de Lyon et de Marseille s'est produite dans le Vaucluse ce samedi. Une dizaine de personnes ont été blessées
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
16 blessés
deux bus de supporters se sont visiblement retrouvé sur une aire en même temps et ça a dégénéré
certains auraient fait usage de battes de baseball
si ça vient de gars qui étaient dans les bus, les clubs de supporters qui ont organisé le déplacement doivent sérieusement se remettre en question car faudrait expliquer comment des armes peuvent se retrouver dans le bus
pas bon pour l'euro cette série d'incidents rapprochés
deux bus de supporters se sont visiblement retrouvé sur une aire en même temps et ça a dégénéré
certains auraient fait usage de battes de baseball
si ça vient de gars qui étaient dans les bus, les clubs de supporters qui ont organisé le déplacement doivent sérieusement se remettre en question car faudrait expliquer comment des armes peuvent se retrouver dans le bus
pas bon pour l'euro cette série d'incidents rapprochés
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
Y a pas plus con qu'un supporter. Le psg a bien raison de dissoudre les groupes.
_________________
Re: Ligue 1 2012-2013
Nancy en L2
Troyes peut rever d'un incroyable retour sur Sochaux alors qu'on les voyait déjà condamnés et qu'ils sont relégables depuis la première journée
lille sera probablement absent de la prochaine LDC, on va pouvoir aller y faire des courses
sainté peut y croire même si lyon a les cartes en main et pourra se contenter d'une victoire en 2 matchs
Troyes peut rever d'un incroyable retour sur Sochaux alors qu'on les voyait déjà condamnés et qu'ils sont relégables depuis la première journée
lille sera probablement absent de la prochaine LDC, on va pouvoir aller y faire des courses
sainté peut y croire même si lyon a les cartes en main et pourra se contenter d'une victoire en 2 matchs
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
sauf accident lyon est en LDC
nice, sainté et lille vont se battre pour la quatrième place
ce serait la première fois que les 3 ténors de L1 seraient nsemble en LDC
c'est ce qui peut arriver de mieux pour notre indice UEFA
nice, sainté et lille vont se battre pour la quatrième place
ce serait la première fois que les 3 ténors de L1 seraient nsemble en LDC
c'est ce qui peut arriver de mieux pour notre indice UEFA
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
Sirigu meilleur gardien. Mandanda a été plus décisif je trouve.
_________________
Re: Ligue 1 2012-2013
c'est la prime au champion
autant matuidi, thiago silva, ibra ont leur place à 100%
autant verratti, jallet, maxwell et sirigu c'est discutable
autant matuidi, thiago silva, ibra ont leur place à 100%
autant verratti, jallet, maxwell et sirigu c'est discutable
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
la version des winners
http://www.sw87.com/index.php/sw87-news/1153-communique-suite-aux-incidents-de-bollene.html
assez bien ficelé comme version
reste à connaitre celle des gones
http://www.sw87.com/index.php/sw87-news/1153-communique-suite-aux-incidents-de-bollene.html
assez bien ficelé comme version
reste à connaitre celle des gones
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
Les Lyonnais sont des garces.
deco@marseille- Messages : 3855
Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Ligue 1 2012-2013
Je viens de lire et je confirme mon post precedent.
Les Bad Gones valent pas mieux que les Boulogne Boys. J'ai un peu travaille sur les supporters du PSG et une respondable d'ONG m'expliquait que les problemes de racisme existaient aussi a Lyon sans qu'on en parle jamais.
Les Bad Gones valent pas mieux que les Boulogne Boys. J'ai un peu travaille sur les supporters du PSG et une respondable d'ONG m'expliquait que les problemes de racisme existaient aussi a Lyon sans qu'on en parle jamais.
deco@marseille- Messages : 3855
Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Ligue 1 2012-2013
À quand une politique de gauche pour les supporters?
Plus d'une semaine après les incidents très commentés ayant mis un terme prématuré aux célébrations du troisième titre national du Paris Saint-Germain, il peut être utile de revenir sur eux en profitant du recul de ces quelques jours.
Au rythme abrutissant et confus des chaînes d'information continue, ces incidents ont d'abord vu, comme il est d'usage, les experts médiatiques se précipiter au devant des micros pour jeter leurs avis expéditifs, accompagnés de la frange la plus opportuniste du personnel politique. Le tout dans une joyeuse valse des étiquettes – supporters, Ultras, hooligans, casseurs, jeunes de banlieue – sur laquelle chacun a pu plaquer ses propres amalgames. On pouvait ainsi craindre un de ces psychodrames nationaux qui s'emparent régulièrement du pays à chaque scandale footballistique. Il semble cependant que le soufflé soit assez vite retombé, que les erreurs ont été corrigées (les Ultras largement disculpés, en particulier) et que l'on aura entendu et lu beaucoup d'analyses intelligentes, informées et mesurées [1].
GESTICULATIONS PUIS RÉPRESSION
Un constat frappe, même s'il a été peu établi: en dépit d'un changement de président, de gouvernement et d'Assemblée nationale, rien n'a changé dans l'attitude des pouvoirs publics envers la question des supporters, aucune initiative n'a été prise pour sortir d'une impasse politique dont l'épisode du Trocadéro témoigne, à sa façon. Il y avait pourtant de quoi espérer, après une décennie de gestion qui a très longtemps consisté en gesticulations aussi inefficaces sur le terrain que profitables en termes de communication, avant de basculer dans une répression sans discernement qui a permis l'accélération d'un programme d'expropriation du public populaire (lire "La dissolution du supporter").
Au cours des mandats de Nicolas Sarkozy place Beauvau puis à l'Élysée, la stratégie a en effet été d'une remarquable constance. Chaque incident médiatisé donnait lieu successivement à des déclamations indignées, à des déclarations déterminées, à des annonces de mesures ou de lois déjà existantes mais inapplicables ou inappliquées, puis à leur adoption en grandes pompes. À chaque passage solennel télévisé sur les marches des palais de la République, le même discours revenait en boucle, l'écrasante majorité des médias répercutant ce numéro en saluant le volontarisme gouvernemental (lire "Sarkozy bloqué au même stade"). Avec le succès que l'on sait: deux morts aux abords du Parc des Princes, résultat cette fois de plusieurs décennies d'hypocrisie et de laxisme.
Dans ces circonstances tragiques mais favorables et avec l'indispensable (et cette fois réel) soutien des autorités, le plan Leproux a servi de banc d'essai grandeur nature en assurant d'abord l'élimination des associations de supporters, interdites de rassemblement avec le placement aléatoire, mesure-clé qui les a privées de territoire et de visibilité, tout en divisant leurs membres. Partout en France, d'invraisemblables mesures discriminatoires ont été appliquées aux Ultras dans le plus grand arbitraire, certains ont subi des violences policières inexplicables et la Ligue a intensifié la chasse aux fumigènes – efficace prétexte pour renforcer la pression. Si assurer la sécurité des stades est un objectif légitime, si les Ultras ont bien des torts et se sont tirés maints obus dans le pied [2], on doit aussi mesurer le coût de ces politiques et se demander quels intérêts elles servent.
DÉFENDRE UN FOOTBALL POPULAIRE
La récente grève des supporters stéphanois, allègrement stigmatisée sur les antennes (lire "Chargés à bloc"), a montré l'étendue du paradoxe: le football français, mal enraciné dans le terreau culturel et ne pouvant compter sur un réservoir suffisant de spectateurs, a besoin des Ultras pour assurer le spectacle, les recettes et le soutien à l'équipe, pour remplir les stades neufs de l'Euro 2016 et pour ressembler à du football. L'émeute du 16 mai a démontré les conséquences néfastes de la dissolution des associations parisiennes, qui a fait disparaître tout interlocuteur. Dès lors, la nécessité d'un dialogue et d'arbitrages – c'est-à-dire de l'intervention des pouvoirs publics – relève de l'évidence. Le paradoxe est que le précédent gouvernement avait fait établir les meilleures solutions dans le Livre vert du supportérisme (PDF), commandé aux trois sociologues cités en note [1] et remis en octobre 2010, avant d'écarter ses recommandations au profit d'un basculement répressif plus rentable politiquement.
Au-delà de la nécessité "technique" de s'attaquer à ces problèmes, il y a surtout une question éminemment politique, qui devrait interpeller un gouvernement de gauche. On a suffisamment de recul sur les évolutions des quinze ou vingt dernières années pour comprendre que le football s'appartient de moins en moins, qu'il perd son caractère universel et populaire au profit d'une industrie qui l'instrumentalise sans égard pour les supporters. Il y va de la défense du football comme culture populaire, il s'agit de préserver un accès large aux stades et aux compétitions [3], la mixité sociale de ses publics. Avec le fair-play financier et d'autres programmes du même type, la nécessité de régulations n'a jamais été plus admise qu'aujourd'hui.
Pour que les désordres du Trocadéro ne soient pas un nouvel écran de fumée, c'est sur ce terrain que l'on attend le gouvernement actuel, a minima pour marquer une inflexion dans la gestion, calamiteuse jusqu'à présent, de ce dossier. À l'heure où l'État et les collectivités investissement massivement dans les stades pour assurer la prospérité des clubs, cette intervention est aussi légitime qu'urgente.
Le Monde.fr
Plus d'une semaine après les incidents très commentés ayant mis un terme prématuré aux célébrations du troisième titre national du Paris Saint-Germain, il peut être utile de revenir sur eux en profitant du recul de ces quelques jours.
Au rythme abrutissant et confus des chaînes d'information continue, ces incidents ont d'abord vu, comme il est d'usage, les experts médiatiques se précipiter au devant des micros pour jeter leurs avis expéditifs, accompagnés de la frange la plus opportuniste du personnel politique. Le tout dans une joyeuse valse des étiquettes – supporters, Ultras, hooligans, casseurs, jeunes de banlieue – sur laquelle chacun a pu plaquer ses propres amalgames. On pouvait ainsi craindre un de ces psychodrames nationaux qui s'emparent régulièrement du pays à chaque scandale footballistique. Il semble cependant que le soufflé soit assez vite retombé, que les erreurs ont été corrigées (les Ultras largement disculpés, en particulier) et que l'on aura entendu et lu beaucoup d'analyses intelligentes, informées et mesurées [1].
GESTICULATIONS PUIS RÉPRESSION
Un constat frappe, même s'il a été peu établi: en dépit d'un changement de président, de gouvernement et d'Assemblée nationale, rien n'a changé dans l'attitude des pouvoirs publics envers la question des supporters, aucune initiative n'a été prise pour sortir d'une impasse politique dont l'épisode du Trocadéro témoigne, à sa façon. Il y avait pourtant de quoi espérer, après une décennie de gestion qui a très longtemps consisté en gesticulations aussi inefficaces sur le terrain que profitables en termes de communication, avant de basculer dans une répression sans discernement qui a permis l'accélération d'un programme d'expropriation du public populaire (lire "La dissolution du supporter").
Au cours des mandats de Nicolas Sarkozy place Beauvau puis à l'Élysée, la stratégie a en effet été d'une remarquable constance. Chaque incident médiatisé donnait lieu successivement à des déclamations indignées, à des déclarations déterminées, à des annonces de mesures ou de lois déjà existantes mais inapplicables ou inappliquées, puis à leur adoption en grandes pompes. À chaque passage solennel télévisé sur les marches des palais de la République, le même discours revenait en boucle, l'écrasante majorité des médias répercutant ce numéro en saluant le volontarisme gouvernemental (lire "Sarkozy bloqué au même stade"). Avec le succès que l'on sait: deux morts aux abords du Parc des Princes, résultat cette fois de plusieurs décennies d'hypocrisie et de laxisme.
Dans ces circonstances tragiques mais favorables et avec l'indispensable (et cette fois réel) soutien des autorités, le plan Leproux a servi de banc d'essai grandeur nature en assurant d'abord l'élimination des associations de supporters, interdites de rassemblement avec le placement aléatoire, mesure-clé qui les a privées de territoire et de visibilité, tout en divisant leurs membres. Partout en France, d'invraisemblables mesures discriminatoires ont été appliquées aux Ultras dans le plus grand arbitraire, certains ont subi des violences policières inexplicables et la Ligue a intensifié la chasse aux fumigènes – efficace prétexte pour renforcer la pression. Si assurer la sécurité des stades est un objectif légitime, si les Ultras ont bien des torts et se sont tirés maints obus dans le pied [2], on doit aussi mesurer le coût de ces politiques et se demander quels intérêts elles servent.
DÉFENDRE UN FOOTBALL POPULAIRE
La récente grève des supporters stéphanois, allègrement stigmatisée sur les antennes (lire "Chargés à bloc"), a montré l'étendue du paradoxe: le football français, mal enraciné dans le terreau culturel et ne pouvant compter sur un réservoir suffisant de spectateurs, a besoin des Ultras pour assurer le spectacle, les recettes et le soutien à l'équipe, pour remplir les stades neufs de l'Euro 2016 et pour ressembler à du football. L'émeute du 16 mai a démontré les conséquences néfastes de la dissolution des associations parisiennes, qui a fait disparaître tout interlocuteur. Dès lors, la nécessité d'un dialogue et d'arbitrages – c'est-à-dire de l'intervention des pouvoirs publics – relève de l'évidence. Le paradoxe est que le précédent gouvernement avait fait établir les meilleures solutions dans le Livre vert du supportérisme (PDF), commandé aux trois sociologues cités en note [1] et remis en octobre 2010, avant d'écarter ses recommandations au profit d'un basculement répressif plus rentable politiquement.
Au-delà de la nécessité "technique" de s'attaquer à ces problèmes, il y a surtout une question éminemment politique, qui devrait interpeller un gouvernement de gauche. On a suffisamment de recul sur les évolutions des quinze ou vingt dernières années pour comprendre que le football s'appartient de moins en moins, qu'il perd son caractère universel et populaire au profit d'une industrie qui l'instrumentalise sans égard pour les supporters. Il y va de la défense du football comme culture populaire, il s'agit de préserver un accès large aux stades et aux compétitions [3], la mixité sociale de ses publics. Avec le fair-play financier et d'autres programmes du même type, la nécessité de régulations n'a jamais été plus admise qu'aujourd'hui.
Pour que les désordres du Trocadéro ne soient pas un nouvel écran de fumée, c'est sur ce terrain que l'on attend le gouvernement actuel, a minima pour marquer une inflexion dans la gestion, calamiteuse jusqu'à présent, de ce dossier. À l'heure où l'État et les collectivités investissement massivement dans les stades pour assurer la prospérité des clubs, cette intervention est aussi légitime qu'urgente.
Le Monde.fr
deco@marseille- Messages : 3855
Date d'inscription : 23/04/2012
Re: Ligue 1 2012-2013
abidal tenté par un retour en L1
on parle de lyon pour l'affect ou paris/Monaco pour le portefeuille et le challenge
à 33 ans, le projet sportif à Monaco c'est un peu bidon, il aura au mieux 34 ou 35 ans quand ils retrouveront la LDC
et paris ya maxwell
du coup pourquoi pas un retour à lyon comme défenseur central
on parle de lyon pour l'affect ou paris/Monaco pour le portefeuille et le challenge
à 33 ans, le projet sportif à Monaco c'est un peu bidon, il aura au mieux 34 ou 35 ans quand ils retrouveront la LDC
et paris ya maxwell
du coup pourquoi pas un retour à lyon comme défenseur central
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
deco@marseille a écrit:À quand une politique de gauche pour les supporters?
Plus d'une semaine après les incidents très commentés ayant mis un terme prématuré aux célébrations du troisième titre national du Paris Saint-Germain, il peut être utile de revenir sur eux en profitant du recul de ces quelques jours.
Au rythme abrutissant et confus des chaînes d'information continue, ces incidents ont d'abord vu, comme il est d'usage, les experts médiatiques se précipiter au devant des micros pour jeter leurs avis expéditifs, accompagnés de la frange la plus opportuniste du personnel politique. Le tout dans une joyeuse valse des étiquettes – supporters, Ultras, hooligans, casseurs, jeunes de banlieue – sur laquelle chacun a pu plaquer ses propres amalgames. On pouvait ainsi craindre un de ces psychodrames nationaux qui s'emparent régulièrement du pays à chaque scandale footballistique. Il semble cependant que le soufflé soit assez vite retombé, que les erreurs ont été corrigées (les Ultras largement disculpés, en particulier) et que l'on aura entendu et lu beaucoup d'analyses intelligentes, informées et mesurées [1].
GESTICULATIONS PUIS RÉPRESSION
Un constat frappe, même s'il a été peu établi: en dépit d'un changement de président, de gouvernement et d'Assemblée nationale, rien n'a changé dans l'attitude des pouvoirs publics envers la question des supporters, aucune initiative n'a été prise pour sortir d'une impasse politique dont l'épisode du Trocadéro témoigne, à sa façon. Il y avait pourtant de quoi espérer, après une décennie de gestion qui a très longtemps consisté en gesticulations aussi inefficaces sur le terrain que profitables en termes de communication, avant de basculer dans une répression sans discernement qui a permis l'accélération d'un programme d'expropriation du public populaire (lire "La dissolution du supporter").
Au cours des mandats de Nicolas Sarkozy place Beauvau puis à l'Élysée, la stratégie a en effet été d'une remarquable constance. Chaque incident médiatisé donnait lieu successivement à des déclamations indignées, à des déclarations déterminées, à des annonces de mesures ou de lois déjà existantes mais inapplicables ou inappliquées, puis à leur adoption en grandes pompes. À chaque passage solennel télévisé sur les marches des palais de la République, le même discours revenait en boucle, l'écrasante majorité des médias répercutant ce numéro en saluant le volontarisme gouvernemental (lire "Sarkozy bloqué au même stade"). Avec le succès que l'on sait: deux morts aux abords du Parc des Princes, résultat cette fois de plusieurs décennies d'hypocrisie et de laxisme.
Dans ces circonstances tragiques mais favorables et avec l'indispensable (et cette fois réel) soutien des autorités, le plan Leproux a servi de banc d'essai grandeur nature en assurant d'abord l'élimination des associations de supporters, interdites de rassemblement avec le placement aléatoire, mesure-clé qui les a privées de territoire et de visibilité, tout en divisant leurs membres. Partout en France, d'invraisemblables mesures discriminatoires ont été appliquées aux Ultras dans le plus grand arbitraire, certains ont subi des violences policières inexplicables et la Ligue a intensifié la chasse aux fumigènes – efficace prétexte pour renforcer la pression. Si assurer la sécurité des stades est un objectif légitime, si les Ultras ont bien des torts et se sont tirés maints obus dans le pied [2], on doit aussi mesurer le coût de ces politiques et se demander quels intérêts elles servent.
DÉFENDRE UN FOOTBALL POPULAIRE
La récente grève des supporters stéphanois, allègrement stigmatisée sur les antennes (lire "Chargés à bloc"), a montré l'étendue du paradoxe: le football français, mal enraciné dans le terreau culturel et ne pouvant compter sur un réservoir suffisant de spectateurs, a besoin des Ultras pour assurer le spectacle, les recettes et le soutien à l'équipe, pour remplir les stades neufs de l'Euro 2016 et pour ressembler à du football. L'émeute du 16 mai a démontré les conséquences néfastes de la dissolution des associations parisiennes, qui a fait disparaître tout interlocuteur. Dès lors, la nécessité d'un dialogue et d'arbitrages – c'est-à-dire de l'intervention des pouvoirs publics – relève de l'évidence. Le paradoxe est que le précédent gouvernement avait fait établir les meilleures solutions dans le Livre vert du supportérisme (PDF), commandé aux trois sociologues cités en note [1] et remis en octobre 2010, avant d'écarter ses recommandations au profit d'un basculement répressif plus rentable politiquement.
Au-delà de la nécessité "technique" de s'attaquer à ces problèmes, il y a surtout une question éminemment politique, qui devrait interpeller un gouvernement de gauche. On a suffisamment de recul sur les évolutions des quinze ou vingt dernières années pour comprendre que le football s'appartient de moins en moins, qu'il perd son caractère universel et populaire au profit d'une industrie qui l'instrumentalise sans égard pour les supporters. Il y va de la défense du football comme culture populaire, il s'agit de préserver un accès large aux stades et aux compétitions [3], la mixité sociale de ses publics. Avec le fair-play financier et d'autres programmes du même type, la nécessité de régulations n'a jamais été plus admise qu'aujourd'hui.
Pour que les désordres du Trocadéro ne soient pas un nouvel écran de fumée, c'est sur ce terrain que l'on attend le gouvernement actuel, a minima pour marquer une inflexion dans la gestion, calamiteuse jusqu'à présent, de ce dossier. À l'heure où l'État et les collectivités investissement massivement dans les stades pour assurer la prospérité des clubs, cette intervention est aussi légitime qu'urgente.
Le Monde.fr
c'est quoi une politique de gauche pour les supporters?
politique sociale de gauche, je vois
mais ciblée sur les supporters ça m'échappe totalement
Invité- Invité
Re: Ligue 1 2012-2013
Abidal est fini pour le haut niveau. Malheureusement, pour lui déjà, et pour les bleus.
La politique de gauche, je comprends que c'est pour le retour des classes populaires dans les stades plutôt que dans l'élitisme progressif qui a notamment prévalu en Angleterre pour éliminer le hooliganisme.
La politique de gauche, je comprends que c'est pour le retour des classes populaires dans les stades plutôt que dans l'élitisme progressif qui a notamment prévalu en Angleterre pour éliminer le hooliganisme.
_________________
Re: Ligue 1 2012-2013
et comment on fait?
moi je veux bien mais l'état va pas imposer les tarifs aux clubs
moi je veux bien mais l'état va pas imposer les tarifs aux clubs
Invité- Invité
Page 7 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8

» Prédiction Ouest
» Triathlon de Belfort 2012 / Classements
» site de la ligue NPdC de ping
» Enduro de la Semoy 2013
» Bonne année 2013 !
» Triathlon de Belfort 2012 / Classements
» site de la ligue NPdC de ping
» Enduro de la Semoy 2013
» Bonne année 2013 !
Page 7 sur 8
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|